optimiser son temps quand on est mumpreneure, les méthodes pas à pas

Optimiser son temps quand on est mumpreneure

Optimiser son temps quand on est mumpreneure : méthode pas à pas 

 

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Est-ce possible d’être « mumpreneure », c’est-à-dire maman et entrepreneure ? La question mérite que l’on se penche dessus un moment. Certains diront que c’est impossible de combiner les deux tellement le rôle de maman est preneur en énergie et chronophage. D’autres diront que c’est faisable, mais avec une très bonne organisation.

 

Il est vrai que lorsque l’on devient maman, il reste très peu de temps pour soi. Nous sommes facilement débordées et épuisées. Alors comment imaginer devenir entrepreneure ? Et pour les mères célibataires, est-ce possible ?

Eh bien, avec une très bonne organisation et une communication optimale avec ses enfants, ces deux options peuvent se combiner à merveille. Nous allons voir, pas à pas, comment optimiser son temps quand on est « mumpreneure ».

 

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Anticiper pour ne plus être débordée entre sa vie de maman et d’entrepreneure

Préparer les indispensables avec ses enfants pour économiser du temps

  • Préparer les vêtements la veille.
  • Préparer la table du petit-déjeuner le soir.
  • Préparer le sac et le goûter des enfants le jour avant.

 

Lorsque les enfants sont en bas âge, nous devons tout faire pour eux : préparer les vêtements, les repas, le bain, les habiller, les coucher. Ils sont très dépendants de nous. Par contre, vous pouvez anticiper certaines choses afin de ne pas vous retrouver stressée à l’heure de partir à l’école. En effet, il est possible, par exemple, de préparer les habits, le petit sac à dos avec le snack du matin, et même la table du petit-déjeuner, la veille au soir. Ainsi, vous serez plus détendue et moins stressée le matin avant de partir.

Lorsqu’ils deviennent un peu plus grands et qu’ils sont en âge d’aller à l’école, vous pouvez les habituer à préparer eux-mêmes leur sac d’école ainsi que leur goûter la veille. Ils y prennent beaucoup de plaisir, et cela leur donnera de bonnes habitudes d’organisation et d’optimisation du temps. Ceci les responsabilisera aussi et les mènera plus rapidement vers une certaine maturité.

Prévoir le retour à la maison depuis l’aire de jeux 

Nous savons toutes qu’il est souvent difficile de partir de l’aire de jeux, surtout quand les enfants s’amusent énormément. Parfois, lorsque nous les obligeons à rentrer avec un style de communication autoritaire, imposant et agressif, il s’ensuit une soirée compliquée de cris et de pleurs. Les tout-petits sont incapables de gérer leurs émotions, telles que la déception, la frustration ou encore la colère. Ainsi, un enfant fera facilement une crise s’il aura été forcé à faire une chose qu’il n’a pas envie et, encore plus, s’il ne se sent pas écouté, compris ni respecté. Alors, comment faire pour éviter les crises ? 

 

  • Anticiper le départ :

Tout d’abord, il convient d’anticiper et d’avertir votre enfant du moment du départ en lui disant : « nous partons dans 5 minutes », afin qu’il ne se sente pas pris au dépourvu.

 

  • Donner le choix :

Puis, la seconde étape consiste à lui donner un choix : « tu préfères aller sur le toboggan ou jouer encore un peu à la dînette ? » De cette manière, l’enfant sent qu’il a tout de même le pouvoir de décider et acceptera donc plus facilement la dure réalité qui sera de terminer son jeu et de rentrer à la maison. Cette technique marche extrêmement bien avec les enfants, car ils sentent qu’ils peuvent quand même contrôler le dernier moment du jeu et, par conséquent, ils seront moins enclins à entrer dans un conflit de pouvoir avec l’adulte. 

 

De plus, vous rentrerez à la maison sans cris ni pleurs et le moment du bain sera beaucoup plus facile à réaliser. Vous n’aurez pas dépensé d’énergie à vous battre contre votre enfant qui proteste et continue à crier. Vous ne serez donc pas si tendue. Vous aurez gagné du temps sur la soirée sans vous fatiguer nerveusement.

 

Rendre ses enfants autonomes par le biais de la participation aux tâches simples

Donner de l’information aux enfants

 

Les faire participer aux tâches ménagères simples dès leur plus jeune âge est, en quelque sorte, une technique assez facile que vous pouvez instaurer rapidement pour rendre vos enfants autonomes. Au début, cela prendra un peu de temps à mettre en place, mais vous verrez qu’avec le temps, cette nouvelle habitude va vous faire économiser de l’énergie.


Comment faire ? Par exemple, quand votre enfant renverse son lait ou son jus sur la table, au lieu de vous fâcher et de dépenser votre énergie en remontrances, vous pouvez simplement lui donner de l’information du style : « le chiffon est là-bas », tout en lui montrant du doigt où il se trouve. Vous verrez que l’enfant va rapidement savoir ce qu’il faut faire. Il ne se sentira pas coupable ni « nul » ou incapable ; au contraire, il aura même du plaisir à rattraper sa maladresse. Pour vous, c’est un gain de temps, puisque vous aurez une chose de moins à gérer. Et, quand il grandira, cela deviendra un automatisme que vous vous féliciterez d’avoir mis en place très tôt.

 

cuisiner quand on est mumpreneure

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Leur indiquer une façon de se rendre utiles

 

Toute maman rêve d’avoir un peu d’aide dans les tâches quotidiennes qui peuvent devenir fastidieuses avec la répétition et la fatigue inhérente au rôle de mère, qui plus est, entrepreneure. Donc, il devient essentiel d’initier vos enfants à la cuisine. Évidemment, lorsqu’ils sont petits, vous ne pourrez pas leur demander de préparer tout un repas. Par contre, vous pouvez instaurer des petits moments, tels que la préparation des biscuits de Noël, chose que les tout-petits adorent faire à l’aide des emporte-pièces.

 

cuisiner avec ses enfants quand on est mumpreneure

Photo by Mathilde Langevin on Unsplash


Je vous l’accorde, au début, il y aura du nettoyage à faire, car vous verrez de la farine un peu partout, et même sur le sol. Mais, pensez toujours à long terme et vous verrez que votre enfant aura vite envie d’en faire davantage, car il se sentira capable et fier de concocter de bonnes choses. En plus, vous pouvez les initier à passer l’aspirateur là où il y a de la farine, tâche que les tout-petits adorent faire, puisqu’ils imitent énormément les parents. Il serait donc dommage de ne pas en profiter !

 

A dix ans, votre enfant pourra faire un repas simple, tel que frire des hamburgers, cuire des pâtes ou vous aider à faire des crêpes. Et à douze ans, vous le verrez vous concocter un repas à lui tout seul et même un gâteau au chocolat du début à la fin. Si, si, je vous assure. Je parle en connaissance de cause. 


Lorsque vous serez fatiguée et en manque d’envie de cuisiner, vous pourrez compter sur votre enfant pour participer aux tâches du quotidien et ce, avec peut-être un manque de plaisir, surtout s’il est adolescent. Mais, si vous utilisez un langage bienveillant, comme « cela me rendrait vraiment service, si tu pouvais vider le lave-vaisselle. Pendant ce temps, moi, je ferai à manger et nous dînerons plus vite », il aura davantage envie de participer et de se rendre utile, car il saura que son aide sera appréciée. 

Pour cela, n’hésitez donc pas à le remercier et à lui montrer comme sa participation est appréciée et précieuse pour le bon déroulement de la journée/soirée et l’intendance de la maison. Ainsi, tout le monde sort gagnant, car vos enfants apprennent à devenir autonomes et responsables, et vous, vous gagnez du temps pour vous ou vos tâches professionnelles de « mumpreneure ». De plus, vous verrez vos enfants gagner en confiance et leur estime de soi augmenter petit à petit.

 

 

cuisiner avec ses enfants

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Être à l’écoute des besoins de son enfant grâce à la gestion des émotions pour gagner du temps

Accueillir et verbaliser l’émotion

Lorsque votre enfant est en colère, vit une frustration ou une tristesse intense, il n’est pas capable de gérer seul cette émotion débordante. Il a besoin d’aide pour comprendre l’émotion qu’il vit et qu’on y mettre des mots à sa place, par exemple :
– « Là, tu es vraiment fâché que ton frère ait cassé ton train ! »
– « C’est frustrant de devoir faire ses devoirs, alors que tu aurais tellement envie de continuer à jouer. »
– « C’est difficile : ton chien/chat, tu l’aimais tellement. »

 

Dans les cas où l’émotion est très intense, il est vraiment important de verbaliser et refléter ce que l’enfant ressent, afin d’en faire diminuer l’intensité, comme l’ont démontré d’ailleurs les neurosciences.

 

communication bienveillante

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Respecter son besoin d’isolation

Parfois, il vaut mieux laisser son enfant seul un moment – même lorsqu’il part comme une furie et que vous n’avez qu’une envie, courir derrière lui et lui expliquer que ce ne sont pas des manières de faire. Et pourtant là, c’est important de lui laisser de l’espace et de respecter son besoin d’isolation dans sa chambre, par exemple. Ensuite, vous pourrez lui parler de votre ressenti et c’est ce que nous allons voir dans l’astuce suivante.

Partager votre ressenti en « je »

L’étape suivante consiste à dire à son enfant que vous n’appréciez guère qu’il claque la porte par exemple, mais seulement une fois que l’émotion est retombée. Avant, cela ne sert à rien, car l’enfant ne sera pas en mesure de vous écouter, tellement il sera submergé par son émotion. Et, surtout, attention à ne pas l’accuser en mode « tu claques la porte, tu ne sais pas te comporter, tu ne respectes rien ici. »

Il se sentira attaqué et coupable, ce qui est totalement contre-productif. Plutôt, dites-lui : « je n’apprécie pas qu’on claque la porte, cela me fait mal aux oreilles. » C’est beaucoup plus doux et neutre, cette communication bienveillante n’accuse pas l’enfant et n’attaque pas sa personnalité. Vous éviterez donc de le mettre en rogne et de créer un conflit en crescendo, ce qui vous fera de nouveau gagner du temps et de l’énergie à tous les deux.

 

Lui laisser du temps rien que pour lui

Parfois, certains enfants sont plutôt casaniers ou alors ils détestent aller faire les courses avec vous. Plutôt que de les forcer à vous accompagner et de passer un mauvais moment qui va vous épuiser émotionnellement, vous avez meilleur temps de leur octroyer un moment et un espace rien que pour eux. 

 

Ils se rechargent aussi en énergie dans le silence et apprécient que nous leur laissions un peu de liberté de temps à autre. Vous pouvez leur dire qu’ils ont droit à tant de temps d’écran pendant votre absence et que vous leur faites confiance. Ceci les valorise énormément et augmente l’auto-discipline qui est largement préconisée par les éducateurs et psychologues. Vous ne vous fatiguerez plus à menacer, punir et vous fâcher lorsque rien ne fonctionne.

 

Faites du théâtre

Quand votre tout-petit ne veut pas aller se coucher, au lieu de le gronder, crier ou le forcer, prenez un ton joueur et amenez-le sur votre dos, faites le clown. Vous le verrez ravi de vous voir faire du théâtre et il sera plus enclin à faire ce dont vous aimeriez qu’il fasse. 

 

Ceci vaut aussi pour le brossage des dents, par exemple. Vous pourriez lui dire en chantonnant : « je suis ta brosse à dents, je t’attends, je m’ennuie sans toi. » Vous aurez des fous rires tous les deux et la soirée se déroulera de manière plus ludique, donc détendue. Et, nous savons toutes que le rire est un excellent stratagème qui détend l’atmosphère et, en plus, détourne du sentiment d’obligation.

 

Optimiser son temps quand on est « mumpreneure » 

Pour gagner du temps quand on est mumpreneure, il est indispensable de bien communiquer avec ses enfants dès leur plus jeune âge. Les écouter et respecter leurs émotions / besoins est primordial si l’on veut éviter des crises et avoir des enfants qui grandissent de manière saine et sereine. 

 

Ceci va également les rendre responsables et autonomes assez rapidement. Vous pourrez bénéficier de traverser les périodes un peu plus compliquées, comme l’adolescence, de manière plus paisible. 

 

Et, en ayant une maman occupée (mumpreneure) mais bienveillante, ils seront d’autant plus enclins à participer aux tâches quotidiennes et à se rendre utiles, car ils auront le sentiment de faire partie d’un clan et de participer au bon déroulement de la vie familiale. 

 

Vous serez moins fatiguée, moins stressée, et vous aurez plus de temps pour vos activités professionnelles qui vous tiennent à coeur. Donc, n’hésitez pas à utiliser la communication bienveillante au maximum. Vous serez tous gagnants !

 

Eugénie Montero

Eugénie Montero 

Enseignante, coach et formatrice

 

Pour aller plus loin :

découvrez ses ateliers en communication bienveillante pour parents

 

« Je suis Eugénie, maman de deux garçons depuis 2008, coach et animatrice d’ateliers de communication pour les parents depuis 2015. Je me suis rapidement dit qu’il devait y avoir un autre moyen que les cris, menaces et punitions pour se faire obéir. Je me suis alors formée à la communication bienveillante et positive que j’ai immédiatement testée sur mes enfants, ainsi que mes élèves adolescents.

Bien que cela soit contre-intuitif, cette approche inclut également un cadre ferme et des limites à respecter au sein de la famille. Et je suis persuadée qu’une approche plus respectueuse avec les enfants est la clé. Aujourd’hui, je coache et anime des ateliers avec tous les parents désireux de développer une relation saine avec leurs enfants.

En ce moment, suite à la situation sanitaire, les coachings et les ateliers se déroulent par visioconférence. Dès que la situation le permettra, ils se dérouleront à nouveau en présentiel. »

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Cadeau pour être plus efficace :

Le guide : “25 méthodes pour être plus efficaces… sans prise de tête !”