Ce n’est pas le temps qui dirige votre Vie
Pourquoi avoir plus de temps ne vous rendra pas plus heureux
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir très amoureux?
D’avoir l’occasion de passer une heure avec votre chéri/e?
Alors vous passez cette heure dans le plaisir, la connexion, le partage.
Une heure s’écoule et vous avez l’impression que ce temps n’a duré qu’un instant.
A l’inverse, vous devez passer une heure dans une situation qui ne vous enchante pas du tout.
Alors vous avez l’impression que cette heure aura duré une éternité.
Rien que cet exemple démontre que ce n’est pas le temps qui influe sur la qualité de l’expérience que vous vivez.
Ce n’est pas le temps qui dirige votre Vie.
Ce sont vos perceptions.
Et vos perceptions dépendent du sens que vous donnez à ce que vous vivez.
Et ce sens que vous donnez aux choses dépend de ce que vous jugez de bien ou de mal.
« Mais dans quoi elle va nous embarquer dans son article? ».
Suive-moi, détendez-vous et appréciez le chemin.
J’entends souvent des personnes me dire :
« Je manque de temps »
« Je n’ai pas le temps de le faire »
« Ca prend trop de temps »
« Ca serait mieux si ça allait plus vite car lorsque j’aurais ça, je serais plus heureux »
Ah oui?
Je vais vous raconter une histoire que j’ai vécu.
Ca vous tente?
Alors restez branchés.
C’est parti.
Je suis entrepreneur. J’accompagne les entrepreneurs visionnaires qui ont un message de coeur, à reconnecter à ce qui est véritablement important pour eux. A débrancher leur mental pour aller ce reconnecter à leur coeur. A ce qui vibre. Pour oser prendre des décisions, prendre leur place et incarner leur message.
Il y a quelques semaines de cela, j’ai ressenti une profonde tristesse m’envahir. Sans trop savoir pourquoi, je me retrouvais à pleurer régulièrement. Je ressentais de la solitude, du découragement, de la fatigue et de la saturation.
C’était tellement désagréable à vivre.
Mon mental me murmurait: « tu vois, tu ne peux plus travailler, tu traines, tu perds du temps, tu as du chiffre d’affaire à rentrer, et là, tu glandes, tu vas voir comme ça va être difficile par la suite si tu ne continues pas de performer ».
Je l’entendais. Mais c’était plus fort que moi.
Je pleurais.
Je n’avais qu’une envie : que cette situation passe vite !
Car je jugeais que ce que je vivais était mal.
Et j’avais la perception que mes confrères réussissaient. Mieux que moi et je jugeai cela bien.
Je me voyais résister encore et encore vis-à-vis de ce que j’étais en train d’expérimenter : une profonde tristesse qui m’a cloué à terre..
Je me demandais pourquoi je vivais cela, car cela n’avais aucun sens!
Je voulais aller vite.
Alors je me remettais à travailler en espérant que la motivation revienne.
Rien à faire, c’était pire.
Plutôt que d’être dans l’amour de moi-même et m’autoriser à vivre ce que j’avais à vivre, je n’étais que dans une projection du futur où je me jugeais, me critiquais, en me disant: « si j’arrête d’être productive maintenant, je vais souffrir dans le futur . Je DOIS continuer. »
Pire, je continuais de me comparer à mes confrères, qui eux, donnaient la sensation d’avancer.
En vrai, qu’est ce que je pouvais en savoir?
Je ne voyais qu’une partie de la réalité!
Cette façon de penser à duré quelques jours.
Puis je me suis rappelée de cette phrase:
« Lorsque deux être humains courent ensembles dans la mauvaise direction, le plus intelligent n’est pas celui qui court plus vite. Le plus intelligent, c’est celui qui s’arrête ».
Alors plutôt que de prendre la décision d’aller encore plus vite, par « peur de rater mon futur si je ne fais pas ça ou ça », j’ai pris une décision pour moi.
« Et si je m’arrêtais pour prendre le temps d’écouter la Vie qui coule en moi? »
Qu’est ce qu’elle a envie de me dire cette Vie?
De quoi a-t-elle besoin, là tout de suite?
J’ai alors pris une première décision : celle de m’autoriser à être dans cet état, sans vouloir que ça aille vite. Juste le vivre. Simplement.
Et s’il y avait un message derrière tout cela?
Et s’il y avait un sens à retrouver?
Et si ce chaos existait pour remettre de l’ordre dans cette Vie?
Et s’il y avait un avantage à vivre cela?
Plus je le vivais, plus je ressentais de l’amour pour moi et plus je lâchais le résultat de ne pas « travailler », de ne pas « faire de chiffre ».
J’avais foi. Je savais que quelque chose de plus grand que moi me guidait.
J’entendais toujours mon mental me dire: « je veux vite me sortir de là! ».
Mais c’était ok.
Il pouvait parler, je l’entendais. Et je le rassurais : « ok mon cher mental, parfois, tu as besoin d’être productif, parfois tu as besoin d’être rassuré et savoir où l’on va. Mais là, ce n’est pas le temps. En ce moment c’est le temps de la régénération. Laisse faire la Vie, tu sais très bien que lorsque l’on se repose, quelque chose de beau et de grand arrive juste après, un peu comme le printemps est à l’hiver, calme toi, tout va bien aller. »
J’ai ensuite pris une seconde décision: celle de me demander chaque jour ce dont j’ai besoin. Puis de me l’apporter avec beaucoup de douceur et d’amour.
Je sentais l’énergie revenir petit à petit.
Quinze jours passent.
Et ce jour là, badaboum! Je sens que j’ai l’idée du siècle.
Je roulais en direction de la mer, une musique qui me mettais en joie à la radio.
Et je m’esclaffe « je sais ce que je veux faire! »
Tout prenais sens.
Chaque émotion est un feedback de notre corps pour nous envoyer une information.
Parfois nous ne voyons pas tout de suite quelle est l’information.
Puis avec un peu de recul, beaucoup de patience et d’amour pour soi, tout s’éclaire.
Je réalisais que la façon dont j’exerçais mon métier ne me faisait plus vibrer. Que certaines choses de mon quotidien me tiraient vers le bas.
J’avais enfin compris le message de ma tristesse (l’émotion de tristesse est souvent associée au deuil, à ce que l’on doit laisser partir): je devais laisser partir cette ancienne façon de fonctionner dans mon métier.
Je comprenais enfin d’où venait cette tristesse.
Elle me permettait de faire le deuil d’une ancienne version de moi.
Pour laisser mon coeur faire son oeuvre à travers moi.
Pour laisser place à la créativité, au renouveau.
Je commence alors à. me laisser aller à créer, à imaginer ces nouvelles idées, mon énergie monte!
J’en parle à quelques amis qui me disent « mais cette idée est géniale !! ».
Et sans aucun efforts, je commence à me mettre en action vers ce nouveau départ.
Avec fluidité, joie et fun !
Pour le plus grand bonheur de la Vie qui coule en moi et de mes clients.
Là où je souhaite vous emmener c’est sur les points suivant:
Si cette période de tristesse, que je jugeais longue et que je voulais traverser très vite, n’avait pas existé, jamais je n’aurais laissée de l’espace dans ma vie pour que ce nouveau projet émerge.
Rappelez-vous, vos émotions sont un feedback pour vous permettre d’écouter et de ré-organiser vos priorités.
Ces périodes sont nécessaires, indispensables. Je n’ai pas dis qu’elles étaient« agréables ». Mais lorsque vous prenez de la hauteur sur l’expérience que vous êtes en train de vivre en CE moment, sachez que cela n’est PAS vous. C’est simplement la Vie qui s’exprime en vous de CETTE façon, temporairement, pour vous adresser un message.
Ce n’est pas le temps qui dirige votre Vie.
Mais vos perceptions ainsi que votre non autorisation à écouter ce qu’il se passe à l’intérieur de vous.
Les lois universelles
Il existe quatre lois universelles (il en existe bien d’autres mais pour cet article je souhaite vous offrir celles qui font sens). Ces lois sont dites universelles car elles sont inchangeables et font partie intégrante du vivant.
Et donc, de nous!
1. La loi de l’équilibre
Tout ce qu’il vous arrive, que ce soit en vous ou les évènements à l’extérieur de vous, est neutre. Il y a autant d’avantages que d’inconvénients. C’est juste une question de perception.
Si l’on décide que quelque chose est mal, c’est parce que l’on perçoit qu’il y a plus d’inconvénients que d’avantages à cette chose.
Au contraire, si l’on perçoit que quelque chose est bien, c’est que l’on perçoit plus d’avantages que d’inconvénients à cette chose.
Par exemple, vous êtes vous déjà rendu compte, pour reprendre l’exemple d’être amoureux, qu’une relation peut vous paraitre extraordinaire au tout début. Puis deux mois après si je vous pose la question « alors, comment se passe. ta nouvelle relation? », vous me répondez « non, en fait, on ne se voit plus c’est pas tout à fait ce que j’attendais ».Vos perceptions vis à vis de cet être humain ont changé n’est ce pas? Peut importe la durée de la relation, ce changement de perception peut arriver en deux jours comme en plusieurs mois ou année.
Tout est une question de perception et tout est toujours équilibré.
Ainsi, si vous percevez manquer de temps, demandez-vous: quels sont les avantages à vivre ce que je vis?
Cela demande un entrainement pour équilibrer ses perceptions et vivre avec fluidité.
Mais si vous le voulez vraiment, vous pourrez vous libérer de cet état de stress, d’épuisement et vivre épanoui avec fluidité.
2. La loi de conservation
Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.
A chaque instant de votre existence, existe autant de douleur que de plaisir d’avantages que d’inconvénients.
C’est juste que nous n’avons pas développé la capacité de le percevoir.
Si l’on vit de la tristesse, on va être amené à se dire que c’est mal, sans s’apercevoir qu’il y a aussi des avantages à vivre cela. Et l’on va percevoir que TOUT est triste. Alors qu’il existe, dans cette période de tristesse, des moments joyeux.
Si vous ressentez cet envie que la tâche que vous êtes en train d’effectuer aille vite, que cette relation aille plus vite, c’est parce que vous avez la perception qu’au rythme ou cela va, il y a plus d’inconvénients que d’avantages, plus de douleur que de plaisir.
Posez vous alors la question suivante: « quels sont les avantages que ça aille à ce rythme? Quels seraient les inconvénients si cela allait beaucoup plus vite?
Au même degré où vous vivez du challenge dans une situation, vous êtes soutenu dans une autre situation.
Par exemple, si quelqu’un vous critique, vous êtes soutenu par une personne au même degré.
3. La loi du miroir
Votre vie se transforme lorsque vous regardez le monde non pas comme une fenêtre, mais comme un miroir.
Tout ce qui crée des émotions chez vous est le reflet de ce que vous n’avez pas appris à aimer chez vous.
Par exemple, vous jugez que votre collègue va trop lentement et cela vous agasse au plus haut point. Si on commence à creuser dans vos pensées, peut-être pensez vous « qu’être lent est mal », « ne pas réaliser cette tâche dans les temps ne va pas vous emmener la reconnaissance espérée, donc c’est mal, et ressentir du rejet, c’est mal ». Vous voyez?
C’est tout simplement parce que vous même vous n’aimez pas ce côté de vous, être lent.
Vous vous aimez que lorsque vous êtes rapide et vous n’avez pas appris à vous aimer lorsque vous êtes plus lent.
Ou encore que vous vous aimez lorsque vous êtes reconnus, et vous n’avez pas appris à vous aimer lorsque vous n’avez pas cette dose de reconnaissance.
Je ne juge les autres qu’en fonction de ce que je perçois de moi.et ce que je perçois chez les autres en dit plus sur moi que sur les autres.
Ainsi, la plupart du temps, lorsque’on ressent de l’empressement à vouloir qu’une tâche aille vite, c’est souvent parce qu’inconsciemment on juge une partie de nous que nous n’avons pas appris à aimer.
Cela aussi s’apprend.
4. La loi de la complétude
Tout être humain est complet et possède les deux traits de caractères opposés et complémentaires au même degré.
Il n’existe pas une personne qui est que douce, que gentille, que drôle.
Ces personnes sont aussi violentes, méchantes et ennuyeuse, sous une autre forme.
Dire de vous que vous êtes juste comme ceci ou comme cela est un mensonge et une omission.Et c’est cela qui vous empêche de prendre votre puissance.
Car votre puissance vient du fait d’embrasser cette violence ET cette douceur chez vous.
Cette bienveillance ET cette méchanceté en vous.
Lorsque vous apprenez à équilibrer vos perceptions, il n’y a plus de frustration, de manque de temps, de perte de temps en croyant que l’on a pris la mauvaise décision.
Ainsi, tous les challenges que vous rencontrez dans votre Vie ne sont que le reflet de ce que vous jugez en vous et donc une invitation à réintégrer et apprécier tous ces traits de caractère en vous.
Lorsque vous réintégrez cela, alors vous accordez le temps nécessaire à la vie de faire son job et il n’y a plus d’attente de résultat ni de gratification immédiate. Il y a juste ce qui est. Et vous appréciez la Vie. Point.
Faites confiance au processus.
Ce ne sont pas les résultats qui comptent, mais votre façon de vivre la Vie dans son processus, dans l’instant. Et cela dépend de vos perceptions.
Conclusion:
Lorsqu’il sera temps de faire un changement, l’univers vous mettra dans une situation si inconfortable que vous n’aurez pas d’autres choix que de partir d’où vous êtes pour aller vers là où votre âme a besoin d’aller, sans forcer.
Le monde a de meilleurs plans pour vous.
Il vous suffit de faire confiance au processus et de faire votre part pour vous aligner sur ce que vous voulez vraiment.
Le reste ne sera que l’histoire que vous vous racontez.
Elodie BORDIER – Coach Spécialisée en Neurosciences Appliquées
Pour aller plus loin :
Elodie BORDIER
Coach Spécialisée en Neurosciences Appliquées
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Cadeau pour être plus efficace :
Le guide : “25 méthodes pour être plus efficaces… sans prise de tête !”
