C’est une question qu’on se pose tous, et chacun d’entre nous à des points d’excellence et des points à améliorer.
Sur ce blog, nous nous attardons habituellement sur des sujets liés au fait de gagner du temps, dans le but d’être plus productif, plus organisé, plus serein et de retrouver du temps pour nous et donc de la liberté !
La gestion du temps est donc une des clés pour devenir une meilleure version de soi-même. Et certaines personnes doivent s’y pencher en priorité, en fonction de leurs situation personnelle (si vous sentez que vous êtes au bord du burn-out ou que vous n’arrivez plus à contrôler votre vie ou à prendre du temps pour vous par exemple).
Mais devenir la meilleure version de soi-même peut passer par énormément d’autres étapes, et c’est pourquoi j’ai interviewé Baptiste Noury, coach et spécialiste en mindset et en confiance en soi pour vous en parler dans sa globalité :
Salut Baptiste, heureuse de faire cette interview !
Peux-tu te présenter, ainsi que ton activité ?
Salut Jennifer, je te remercie pour cette interview. Je m’appelle Baptiste, j’ai 23 ans, et j’ai plusieurs casquettes (c’est pas commun de dire ça !). J’ai lancé mon business de coaching il y a environ 5 ans, et honnêtement je me régale. Je suis spécialisé dans la confiance en soi et le dépassement de soi, et j’accompagne des entrepreneurs à tout exploser. Pour les accompagner, j’utilise plusieurs supports selon les besoins. Principalement le coaching bien sûr, en one-to-one, mais pas que. J’ai fondé le programme Excelsior, qui est un programme en ligne de développement personnel complet (on bosse avec le client sur toutes les thématiques et avec des exercices chaque jour sur plus de 300 vidéos). J’ai également mis en place le Mastermind Upgrade, qui permet à ses membres de se rassembler tous les 15 jours en visioconférence sur Zoom, pour travailler en « hot seat ». Chacun explique tour à tour où il en est, ce qu’il veut accomplir, et nous… On lui fait profiter de nos expertises. C’est une fierté parce que ce Mastermind change vraiment des vies, on fait de la magie. Plus récemment, j’ai créé l’INCUBATOR, un programme d’apprentissage du métier de coach (ainsi que de comment en vivre), que j’ai pricé 5 fois moins cher que ce qu’on peut payer pour une école de coaching classique. L’idée étant de permettre à ceux qui veulent devenir coach d’apprendre sérieusement et rigoureusement le métier, et également savoir comment marketer leurs offres, sans passer par une école hors de prix, le tout sur 5 semaines intenses. J’ai également publié mon livre « Les règles du « Je » » qui est actuellement disponible sur Amazon, pour que les gens puissent avoir un accès rapide et applicable à mon travail. Pour résumer, mon activité, c’est de transformer les rêves de mes clients en plan d’action et des les accompagner jusqu’à l’accomplissement de ceux-ci.
Comment en es-tu arrivé là ?
Par une histoire triste mais qui a très bien fini. Avant de connaître le concept de coaching, j’étais en fac de psychologie, et c’était horrible. Les profs ne sont pas passionnés, donc le cours n’est pas passionnant, et je sentais clairement que j’étais pas à ma place. Le matin, je me levais à 5h, j’avais un train à 5h50, de Monaco j’arrivais à Nice vers 6h20, je marchais encore 30 minutes, je reprenais un bus pour 35min, et grosso modo j’arrivais pour 8h pour écouter un type qui récitait son PowerPoint. Un jour, je me réveille avec le sentiment que je dois absolument y aller, sans savoir pourquoi. Comme si une énergie me disait « vas-y bouge-toi, y va se passer quelque chose aujourd’hui ! ». Du coup je suis intrigué, je me lève et j’y vais. Je me rappelle qu’on était en début d’année, plein hiver, il faisait super froid. J’arrive dans la gare, et je croise toute la « rat-race » (les gens qui sont bloqués dans le métro-boulot-dodo). Ils sont tous robotiques, en mode automatique, je trouvais ça déprimant (c’est encore le cas). Et là, le choc. Je vois une femme assise par terre, en train de pleurer, mais ce que je vois surtout c’est qu’il n’y a pas un type sur les peut être 600 qui passent à côté d’elle qui daignent ne serait-ce que la regarder. Je m’arrête, je vais lui parler. Sans le savoir, je suis beaucoup dans la question (donc déjà dans une pseudo démarche de coaching) et j’essaie de la comprendre. Je vois derrière moi mon train qui s’en va mais je sens que je suis au bon endroit. C’est ça qui m’a réveillé ce matin, pas la fac. A l’heure ou j’écris cet article, cette personne vit de sa passion et passe son temps à voyager. Je ne suis malheureusement plus en contact avec elle, mais je suis certain que tout va à merveille pour elle. En rentrant chez moi, je médite : elle m’a fait louper mon train, mais elle m’a donné ma vocation. J’ai creusé, et je suis tombé sur le coaching. Quelques mois plus tard, je rate mes partiels à la fac avec 9,98 de moyenne (je passais à 10). Ces deux petits centièmes, je leur dois mon salut et tout ce que j’ai accompli par la suite (dans les trois premiers de ma promo en école de coaching à deux années de suite, premier séminaire sur un yacht, suivi par des milliers de personnes, quantité de personnes que j’ai pu accompagner…), et j’éprouve une gratitude infinie pour tout ça.
Qu’est-ce que le Mindset ?
C’est la clé de tout. Le Mindset, c’est l’état d’esprit. C’est ta façon d’appréhender et de réagir (ou pas) à quelque chose. C’est comment tu vas préparer mentalement et visualiser un événement qui va se préparer. C’est ce qui fait la différence quand quelque chose d’incroyablement négatif (ou positif) arrive dans ta vie. C’est dingue cette question car je suis justement en train de lire le livre « Mindset » de Carol Dweck. Elle parle de deux types de mindset. Tu as le Fixed Mindset (donc l’état d’esprit bloqué), où pour toi un challenge ça s’appelle un problème, un obstacle ça se fuit, une critique c’est personnel, et le succès des autres ils le doivent forcément à la chance. Les Fixed Mindset sont des gens qui vivent en termes de plateaux, ils ne sont pas à l’aise avec la croissance, eux c’est plutôt Netflix. Et puis tu as les Growth Mindset (Etat d’esprit de croissance), ou là, toute ta vie c’est de performer, et de monter. Un obstacle pour toi c’est un challenge à relever. Y’a pas de peur, que de l’excitation (en vérité c’est la même chose, tout ce qui change c’est ta façon d’anticiper la chose), et voir quelqu’un réussir, ça te motive à fond. Ce type de mindset t’amène dans le club des 5% de la population, jalousée par les 95% restants. J’ajouterai, pour donner une petite tournure philosophique à tes lecteurs, que le Mindset, c’est avant tout un choix.
En quoi le fait d’avoir un bon mindset peut-il décupler l’efficacité d’un entrepreneur à ton avis ?
Je pense que c’est en termes de réaction à ce qui vient de l’extérieur, avec le bon Mindset t’es optimisé pour les crises. L’entrepreneur sans mindset, s’il loupe sa vente, s’il perd de l’oseille, s’il se dispute avec un partenaire ou s’il risque une faillite, il va être émotionnel. L’émotionnel, c’est quelque chose qui peut te faire faire de graves conneries. L’entrepreneur qui a pris le temps de se bâtir un mindset de spartiate (ce que j’apprend dans mon livre et dans mes programmes) ne réagira pas émotionnellement. Il agira rationnellement. Et c’est ce qui fait toute la différence entre celui qui réussit, et celui qui échoue. Avoir un Mindset de folie, c’est développer sa résilience (et inversement).
Quels sont les 3 meilleurs conseils que tu pourrais donner à tout entrepreneur qui souhaite être plus efficace et se développer plus vite ?
- Conseil 1 : Arrêter de se comparer, même aux leaders de son marché. Ce qui fait ta réussite, avant même ton positionnement, c’est ton unicité et ton authenticité. Les gens vont te suivre parce que tu es toi. La majorité de mes clients me paient parce que je suis qui je suis, pas parce que je propose des bons produits et services (même si évidemment c’est primordial aussi). La seule comparaison c’est avec qui t’étais hier.
- Conseil 2 : Ne pas réinventer la roue. J’ai fait ça trop longtemps et j’en ai payé les frais. On pourrait se dire que « ouais, j’ai une super idée, je vais la sortir et ça va faire un carton ! », mais la dure vérité c’est que quelqu’un a déjà eu l’idée avant toi. Et si ça n’existe pas déjà, tu as 0,05% de chance de faire un carton, et 99,95% de faire un gros bide. Fais ce que le marché demande. Vend l’envie, délivre le besoin, et promets moins en délivrant plus.
- Conseil 3 : Cesser de jouer à l’économie. Cette mentalité très salariale d’essayer de gratter quelques euros par-ci par-là, ça ne marche pas en entrepreneuriat. Si tu as besoin d’un coaching, d’une formation, d’un accompagnement, d’un outil, et que le prix est onéreux, tu t’en tape. Ce sur quoi tu dois mettre un focus laser, c’est sur le gain grâce à ton investissement, et pas la « perte à cause de ta dépense ». On revient bien sûr sur le mindset d’abondance.
Tu proposes un mastermind. C’est quoi exactement ? Comment ça marche et quels en sont les bénéfices ?
Créé par Napoleon Hill en tant que concept, le Mastermind c’est cette magie qui se créé quand deux cerveaux cherchent à résoudre le même problème : il se créé une troisième intelligence supérieure. Comme j’en parlais plus haut, le Mastermind Upgrade, c’est pas deux mais plus de trente cerveaux, chacun avec son expertise, qui vont réfléchir sur tes problèmes (personnels comme professionnels) et tes objectifs, et trouver des moyens de les atteindre. Tous les 15 jours, tu pourras mesurer tes progrès (car je m’assure que personne ne quitte une session sans avoir au moins trois actions à mettre en place). Toutes les rediffusions sont disponibles, on a des coachings entre les sessions, proposés parfois par moi, parfois par les membres pour partager leurs expertises (Vente, Facebook Ads, Discipline, Réveil matinal, Closing, Mindset, etc.), et franchement c’est du très lourd. J’ai dû monter deux fois le prix en 2 mois à cause de la demande. J’ai le luxe d’écrémer les membres et de ne garder que les plus motivés. On a également un système d’affiliation pour que les membres qui nous recommandent soient financés. Je peux prendre l’exemple de Xavier, qui a fait venir presque 9 personnes à lui tout seul. Aujourd’hui, c’est moi qui le paie. Intégrer ce système, c’est ne plus rien laisser au hasard, et c’est prendre sa vie en main. J’ai bloqué à 50 places, et c’est très possible que ces lignes soient lues trop tard.
Quels sont tes projets pour la suite ?
En ce moment, je revois mes offres de Coaching à la hausse, pour épurer à fond les clients avec qui je bosse (j’en prendrais une quinzaine par an maximum). Je mets également en place 3 immersions (Sud de la France dans un domaine de luxe, Centre de la France dans un chalet de luxe, et je suis en discussions pour un immense villa sur Ibiza). Je suis également dans une phase où j’ai une insatiable soif de nouvelles expériences. J’ai quelques petits projets confidentiels dont on entendra parler bientôt.
Comment toi-même tu pratique cette discipline du bon mindset ?
Je ne dirai pas que le Mindset est une discipline, mais plutôt du bon sens couplé à un peu d’effort de réflexion. On développe un Mindset en se formant et en expérimentant. Je conseille de lire un maximum de livres sur le sujet, et de le faire avec un bon scepticisme. Un système de pensées façonne une vie entière. Pour quand même donner un outil concret à ton lectorat, voilà une habitude à prendre : cesser de chercher des réponses, et apprendre à poser des questions créatrices. Par exemple, ta copine te quitte. Si tu es dans la réponse (comme beaucoup de gens), tu vas te dire « ouais elle m’aime plus et moi je suis déprimé », ce qui te limite à cette situation. Par contre, si tu es dans la question, tu vas plutôt te dire « okay, comment est-ce que je peux sereinement traverser cette épreuve ? ». Et là, il y a autant d’ouvertures que de questions possibles, soit, une infinité. Posez les bonnes questions, votre inconscient vous amènera les réponses.
Quels sont les répercussions sur tes proches ?
Au début, ce n’était pas glorieux. « Papa, Maman, j’arrête les études ». Sincèrement, ne faites jamais ça. Je connais peu de phrases qui pourraient générer plus d’anxiété que celle-ci. Puis le temps a passé, et j’ai commencé à avoir des résultats (c’est à ce moment-là, et jamais avant, que tu vas commencer à susciter de l’intérêt et de l’écoute, avant on ne te croira pas et on te traitera de fou). Petit à petit, j’ai gagné la fierté de mes proches, en tout cas je l’espère, même si ce n’est clairement pas mon but premier. Il y a aussi un énorme tri qui s’est opéré. Qu’il s’agisse de la famille, ou des amis, ou même de camarades entrepreneurs, j’ai coupé des ponts, beaucoup de ponts. J’ai viré tous ceux avec qui je ne me sentais pas élevé à chaque fois que je leur parlais. Un exercice que je fais faire à mes clients, c’est de leur faire sortir leur téléphone, et supprimer assez de numéros pour qu’il en reste maximum 10. Ils réalisent à quel point il y a des gens, même dans leur propre famille, qui n’ont rien à faire dans leurs contacts. Et ça leur fait toujours du bien lorsqu’ils appuient sur « supprimer le contact ». Le mot « légèreté » revient souvent. Je suis également très attentif à ceux qui m’ont connu avant que je réussisse, et à comment leur comportement avec moi évolue.
Quel est le message que tu veux transmettre au monde ?
Il y a une citation que j’adore qui dit qu’on ne vit qu’une fois, mais si on vit bien, une fois suffit. Mon message, c’est « sors toi les doigts, et fais en sorte de vivre la vie que tu veux vraiment vivre ». On a tous une flamme en nous, certains l’éteignent, d’autres s’en plaignent, et puis quelques-uns, les irréductibles, en font un brasier de passion. Le travail d’une vie, c’est d’alimenter cette flamme. C’est de la tenir en vie jusqu’à son dernier souffle.
Pour aller plus loin :
Merci pour toutes tes réponses très impactantes Baptiste, où peut-on te retrouver pour ceux qui seront intéressés à aller plus loin ?
Merci à toi, ça a été un plaisir. Je suis un peu partout, tout dépend de ce que l’on cherche.
Et pour le Mastermind, écrivez-moi à : contact@baptiste-noury-developpement-personnel.com